En management, on parle aussi d’effet Rosenthal et Jacobson, du nom des deux chercheurs qui l’ont théorisé dans les années soixante.
Le concept est simple : le jugement que l’on porte sur une personne influence et modifie son comportement.
Les croyances des autres sur nous (« je crois que tu peux le faire ») génèrent des actions (« je t’encourage ») qui vont renforcer nos propres croyances (« je peux le faire ») et influencer nos propres actions (« je le fais »).
Exemple : le manager croit au potentiel de son équipe, il lui fait confiance, la valorise et l’encourage. Plus sûrs d’eux, les membres de l’équipe se déploient à la hauteur des espérances mises en eux, deviennent plus productifs et performants : un cercle vertueux pour toute l’entreprise.
L’effet Pygmalion, c’est en quelque sorte la prophétie auto-réalisatrice positive.
A contrario, un jugement négatif aura un effet délétère sur la confiance en soi et par ricochet sur la performance : on parle alors d’effet Golem.
La fonction managériale est ici cruciale : c’est sur elle que repose l’effet Pygmalion (ou Golem).
Croire en ses collaboratrices et collaborateurs, c’est augmenter la confiance et l’estime de soi, la motivation et instaurer un climat de travail propice au développement des potentiels de son équipe.
L’effet Pygmalion ressort indéniablement comme un outil du management bienveillant… Un thème que nous aborderons d’ailleurs prochainement.
Chez Move UP, nous sommes convaincus du bénéfice de cette approche et nous en observons les effets positifs chez nos clients… Pourquoi ne pas vous y mettre à votre tour ?
Dans la mythologie grecque, Pygmalion est le sculpteur qui tomba amoureux de son œuvre Galathée. Cette dernière prit vie grâce à l’intervention d’Aphrodite, la déesse de l’amour…
Concrétisant ainsi l’espérance de son fervent créateur. Tableau : Pygmalion et Galatée, Louis Gauffier, 1797