C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre aujourd’hui pour inaugurer une série de posts consacrés à cet (encore) incontournable du quotidien des RH.
On nous prédit la fin du bon vieux CV depuis un long moment déjà. La version papier serait le comble de l’has been, il faudrait lui préférer des formats plus modernes comme la vidéo, voire carrément s’en passer, en privilégiant des approches supposées plus modernes ou efficaces.
Alors, hasta la vista CV, nous nous sommes tant aimés (amis cinéphiles, vous aurez sans doute les réf’) ?
Au risque de vous surprendre, nous sommes d’avis que le CV est loin d’avoir tiré sa révérence. Il est et reste aujourd’hui et jusqu’à preuve du contraire absolument indispensable à un dossier de candidature. Dans la pratique RH moderne, nous cherchons tous à réduire les biais de perception : la tâche s’avère ardue si ce n’est vaine, le biais étant inhérent à l’interaction humaine. Comme tous les outils de communication, le CV possède ses propres biais : la clé est d’en avoir conscience lorsqu’on l’utilise. Biais pour biais, le CV ne s’en sort finalement pas si mal… Trois arguments.
Le CV initie l’interaction : c’est le premier élément auquel le recruteur va prêter attention et permettre d’évaluer si votre profil correspond aux exigences du poste.
Le CV rassure et oriente son destinataire. C’est là un, si ce n’est LE point crucial à garder en tête lorsque l’on rédige un CV : savoir à qui l’on s’adresse. Vous ne faîtes pas un CV pour vous mais pour la personne qui va le recevoir : il doit donc correspondre à ses attentes.
Le CV est votre outil marketing : il sert à vous mettre en valeur et à vous vendre, de la meilleure manière possible. Il est votre première impression, qui doit vous correspondre, être en ligne avec votre secteur et votre domaine d’expertise.
Les mots d’ordre d’un bon CV : authenticité, simplicité et efficacité. Contenu, longueur, photo… Nous vous donnerons tous nos conseils pour le rédiger dans la suite de notre série Pimp My CV.